vendredi, juillet 07, 2006

A Icy Water les semaines se suivent et ne se ressemble pas :
Et oui déjà 4 semaines que nous sommes en stage ici, y'a un truc qu'est sur c'est qu'on trouve pas le temps long car tous les jours arrivent des évènements mémorables. Pendant que l'on travaille sur les bassins on voit les loutres chasser les truites dans l'étang en face, elles attendent qu'une chose c'est que l'on ait fini, pour se glisser sous le grillage et aller capturer les ombles dans l'étang de grossissement. Depuis le début on suit la vie de la famille pygargue à tête blanche qui à élu domicile à coté de leurs restaurant favoris.
Mais un jour c'est le drame, la femelle rentre en collision avec la ligne électrique se qui provoque un arret du système d'oxygénation (captage de l'oxygène de l'air par compresseur), nous récupérons de justesse le cheptel car à plus de 100 kg / m3 sa pardonne pas.
L'oiseau est vivant mais en piteux état, les eaux et forêt vienne le chercher pour l'amener à l'hosto des piafs. La vie sauvage et très surveiller dans le Yukon il ya des services d'urgence un peu partout pour des problème de se genre. Les canadiens savent que leur environement naturel constitue le patrimoine du pays et mettent tout en oeuvre pour le préserver.
Sinon on se laisse pas abattre, Matthieu prépare des bons petits plats, omble chevalier à toute les sauces( friture, filet ...). Il fait même quelques innovations comme quand on va à la chasse aux Goffers (chien de prairie), ça rapelle le lapin avec un goût de gibier.
Ils produisent des poissons superbes dont voici quelques spécimens, faudrait arrivé à faire la même chose en France car pour le grossissement la plage de température est identique.
Sur les traces du dernier trappeur (suite et fin) :
Déjà lundi matin, plus que quelques heures à passer dans la cabane à Vanier. Nous fesons durer le petit déjeuner en flanant au soleil sur le toit en contemplant le panorama. Mais il faut partir si nous voulons être se soir à l'autre extrémité du lac.
Nous trainons à préparer les affaires pendant que Poppy, que l'on a baptisé Sisko (comme le cheval dans danse avec les loups sauf qu'on a mis un "k" pour faire plus husky) chasse les tétras aux abords de la cabane.
Nous reviendrons sans doute jamais ici, alors avant de partir je me dis, il faut qu'on laisse une trace de notre passage dans ce lieu qui par le film nous a tant fait rêvé et inspiré pour ce voyage. Je plante le drapeau savoyard sur le mat central (merci les cousines) et laisse quelques phrases en témoignage de notre affection pour le coin.
Nous pouvons maintenant partir et, en nous éloignant sur le miroir, nous emportons dans le sillage de notre navire des souvenirs qui resterons à jamais gravé dans notre mémoire.
A mis parcours nous nous arrêtons sur une île pour déjeuner.
Sisko nous déguotte des oeufs de goélands que Matthieu essaye en omellette avec des patates sautés ; c'est exellent. Nous repartons après une sieste à l'ombre des épinettes. Nous arrivons au terme de notre parcours en pêchaillant ici et là pour faire durer le plaisir. Puis après avoir rendu Sisko à son propriètaire nous rentrons au bercail.
Ce week end était exeptionel à mon avis il y en aura d'autres.
Sur les traces du dernier trappeur ( suite 2) :
Nous nous révéillons dimanche matin vers 8:30 mais le soleil brille déjà depuis longtemps. Il illumine la forêt boréale, et le lac qui, tel un miroir nous reflette la course des nuages dans le ciel. C'est pas mal comme poster ! Je veux le même dans ma chambre.
Après un ptit déj conséquent nous partons pour la vallée des quatre lacs. La grimpette jusqu'au sommet des deux montagnes est difficiles , il fait chaud, mais quel spectacle arrivé en haut. Quatres tâches bleues émeraude entourées d'un écran de verdure, le Yukon révelle ici toute sa splendeur.
En contrebas un coyote, que je prend tous d'abord pour un loup trace sa route dans le bush en quête d'une proie potentielle. Nous jumellons une place pour construire notre feu et surtout pêcher, nous voyons les poissons gober depuis notre promontoir.
Nous trouvons le lieu idéal une petite pente en herbe qui descend au lac à une endroit ou il forme une petite crique ; le top.
Nous descendons par les crêtes, préparons le feu et attaquons la pêche. Ca gobe de partout, et nous mettons pas longtemps pour attraper nos premier Grayling (ombre artic).
Sa more même à la cuillère ces bêtes là.
Poppy le husky s'en donne à coeur joie parmi les tétras et nous chipe les poissons que nous attrapons. On garde les plus gros ( 30 cm) pour déjeuner, au menu pomme de terre et grayling en papillotte avec un filet d'huile d'olive.
Puis nous retournons pêcher le repas du soir en espérant, en attraper des plus gros, mais dans ces lacs d'altitudes (1800 m) les poissons sont abondants mais restent de taille modeste.
Nous sommes seul toute l'après midi face aux eaux translucides et aux montagnes silencieuses. Pas un bruit, juste le vent qui frise le lac, et les moustiques qui commencent leurs offensives à mesure que le soleil descend dans le ciel. Ils nous poussent d'ailleurs à regagner les hauteurs puis le fish lake.
Encore étourdie par la splendeur de cette journée sauvage, nous regagnons la cabane de nos rêve.
En allant chercher de l'eau au lac nous ne résistons pas à l'envie de s'offrir une croisière sur le miroir. Le canoé fend la surface et les ondes brouillent l'image qui réapparait après notre passage. Nous glissons sur l'eau en silence au milieu des montagnes, où le soleil de cette fin d'après midi, laisse apparaitre les reliefs des crêtes alentoures et tamise la lumière sur le vert de la forêt ; c'est féérique.
Depuis le début nous avons du mal à réalisé où nous sommes. C'est encore mieux que se qu'on avait imaginé.