vendredi, juillet 07, 2006

Sur les traces du dernier trappeur ( suite 2) :
Nous nous révéillons dimanche matin vers 8:30 mais le soleil brille déjà depuis longtemps. Il illumine la forêt boréale, et le lac qui, tel un miroir nous reflette la course des nuages dans le ciel. C'est pas mal comme poster ! Je veux le même dans ma chambre.
Après un ptit déj conséquent nous partons pour la vallée des quatre lacs. La grimpette jusqu'au sommet des deux montagnes est difficiles , il fait chaud, mais quel spectacle arrivé en haut. Quatres tâches bleues émeraude entourées d'un écran de verdure, le Yukon révelle ici toute sa splendeur.
En contrebas un coyote, que je prend tous d'abord pour un loup trace sa route dans le bush en quête d'une proie potentielle. Nous jumellons une place pour construire notre feu et surtout pêcher, nous voyons les poissons gober depuis notre promontoir.
Nous trouvons le lieu idéal une petite pente en herbe qui descend au lac à une endroit ou il forme une petite crique ; le top.
Nous descendons par les crêtes, préparons le feu et attaquons la pêche. Ca gobe de partout, et nous mettons pas longtemps pour attraper nos premier Grayling (ombre artic).
Sa more même à la cuillère ces bêtes là.
Poppy le husky s'en donne à coeur joie parmi les tétras et nous chipe les poissons que nous attrapons. On garde les plus gros ( 30 cm) pour déjeuner, au menu pomme de terre et grayling en papillotte avec un filet d'huile d'olive.
Puis nous retournons pêcher le repas du soir en espérant, en attraper des plus gros, mais dans ces lacs d'altitudes (1800 m) les poissons sont abondants mais restent de taille modeste.
Nous sommes seul toute l'après midi face aux eaux translucides et aux montagnes silencieuses. Pas un bruit, juste le vent qui frise le lac, et les moustiques qui commencent leurs offensives à mesure que le soleil descend dans le ciel. Ils nous poussent d'ailleurs à regagner les hauteurs puis le fish lake.
Encore étourdie par la splendeur de cette journée sauvage, nous regagnons la cabane de nos rêve.
En allant chercher de l'eau au lac nous ne résistons pas à l'envie de s'offrir une croisière sur le miroir. Le canoé fend la surface et les ondes brouillent l'image qui réapparait après notre passage. Nous glissons sur l'eau en silence au milieu des montagnes, où le soleil de cette fin d'après midi, laisse apparaitre les reliefs des crêtes alentoures et tamise la lumière sur le vert de la forêt ; c'est féérique.
Depuis le début nous avons du mal à réalisé où nous sommes. C'est encore mieux que se qu'on avait imaginé.

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