mercredi, juin 28, 2006


Week end dans la taïga:
Après une nouvelle semaine de travail nous revoila déjà en week end. Matthieu et moi avons fini nos premiers quinze jours et il est temps pour nous de changer d'atelier. Matthieu passe en transformation et moi en plate forme de grossissement sa tombe bien car je vais enfin pouvoir voir à quoi ressemble un artic charr vivant.
Sinon ce week end on retourne chez Pierrot le trappeur. On part donc le Vendredi soir pour Fish lake. Le samedi rien de nouveau on s'occupe des chiens toutes la journée et le soir on descend sur Whitehorse pour la Saint Jean Baptiste (fête nationale quebecoise) plusieurs concerts des groupes locaux au programme, organisés par le comité francophone de Whitehorse. Sa ressemble à la fête de la musique dans le vieux Meythet.

Dimanche matin temps mausade sur le Yukon le thermomètre affiche 8°C. Il faut attendre les éclaircies de l'après midi pour nous décider à grimper au sommet de la montagne surplombant le fish lake. Polaire, bombe anti-moustique et anti- ours dans le sac nous sommes parés. Après une heure de progression dans l'impénétrable forêt boréale on constate peu à peu que la végétation s'éclaircie pour laisser place à d'innombrable harbrissaux qui donneront au mois d'Aout les bleuets, les airelles et les saskatooms. Cette végétation rase nous accompagne jusqu'au col, et passé celui-ci une immensité de vallons clairsemés de lac et au loin des montagnes au crêtes enneigées façonnent le paysage. C'est magnifique.
Arrivé au sommet à environ 2000 mètres d'altitude nous découvrons le fish lake dans son intégralité. Il est aussi grand grand que le lac d'Annecy sans les villas autour. Nous essayons d'apercevoir la cabane du dernier trappeur, car c'est ici que Nicolas Vanier a tourné la majeure partie du film. Mais celle-ci est bien cachée.
Etourdie par l'immensité qui nous entoure nous prenons le chemin du retour. Pas vue la moindre trace de grizzly juste des crottes de moose (orignal). Cepandant, nous découvrons un oiseau de la taille d'un geai mais aux couleurs d'une mésange: le Whisky Jack, ainsi que des sternes artic.
La nuit fut mouvementé chez Pierrot le trappeur un coyote est venue chanter sous la fenêtre se qui a mis les chiens de mauvaise humeur. Ils se sont alors mis à chanter eux aussi et 50 chiens qui hurle sa fait du bruit. Il faut savoir que les chiens avec les coyotes ainsi qu'avec les loups se haissent et les chants mélodieux qu'ils émettent quand ils se croisent sont pour eux une myriades d'insultes mutuelles. Qui permmettent de bien d'élimiter les territoires.
Pierrot nous explique que les coyotes croisent souvent autour de la cabane mais que se n'est rien à coté du très gros grizzly qui vient lui rendre visite tous les automnes. A chacunes de ces visites il se sent de plus en plus chez lui, mais Pierrot hésite à lui mettre une balle car il est vraiment très gros. Alors quand il arrive il reste avec la Winchester cloitré dans la cabane en espérant qu'il ne défonce pas la porte. Sa fait partie des joies de vivre dans le wilderness.