jeudi, juillet 06, 2006

Sur les traces du dernier trappeur (suite) :
Samedi matin, Pierrot nous quitte de bonne heure pour rejoindre sa meute. Nous montons sur le toit de la cabane pour jumeler les environs, quand tout à coup sur le versant qui domine la cabane une femelle orignal sort du bois et passe derrière les rochers. Pas le temps de sortir l'appareil photo.
Après le breakfast nous allons pêcher sur le fish lake, mais le comble c'est que l'on à rien attrapé car contrairement à se que l'on pourrait penser le fish lake est profond et très froid, peu de poissons sont donc présents.
Nous partons en exploration vers le bout du lac où les eaux se perdent dans un gigantesque marais.
Nous flanons ainsi toute la journée sur la lac sans voir âme qui vive. Poppy nous fait une gaffe, il tombe à l'eau en essayant de boire et manque de nous faire chavirer, nous remontons à la cabane pour sécher le cabot. Nous progressons dans le bois quand Poppy marque l'arret puis fonce dans les buissons. Une myriade de petit tétras s'envole devant lui, mais il réussit quand même à en attraper un. Puis en regardant bien dans le sous bois nous distinguons la poule qui rappelle sa couvée. Je réussis à l'approcher à moins de 10 mètres pour la photographier.
Arrivé à la cabane nous préparons le dîner. Comme promenade digestive nous décidons de monter au sommet de la montagne qui trône au dessus de nos tête. Nous progressons dans un champ d'airelles et de bleuets pendant que Poppy s'occupe de chasser les tétras lyres.
Il y en a partout on est presque obligé de mettre des couts de pieds dedans pour qu'ils ne finissent pas sous les crocs du husky ; Si Bibo serait là, il serait fou.
Au sommet, le relief forme un vallon visiblement emprunté par un paquet d'animaux, nottament les caribous et les grizzly après analyse des crottes. Nous remontons la seconde petite montagne qui forme le vallon en espérant avoir une vue plus dégagée.
Au sommet le résultat dépasse nos espérances. La vallée souvre pour laisser place à quatre lacs de taille décroissante bordé par la taïga jus qu'à l'horizon. Splendide. C'est décidé, demain c'est là bas que l'on va pêcher.