vendredi, juillet 28, 2006

Gold trip on the Yukon river
Le stage est déjà fini, nous quittons donc Icy Waters pour la descente de la Yukon river en canoé jusqu'à la ville mythique de Dawson. 700 km, 16 jours sur la route des chercheurs d'or. Au programme, tout d'abord le lac Laberge 60 km de long sa va être du sport si nous avons le vent dans le nez. Sinon avec la voile que nous avons confectionné et si le vent souffle dans le bon sens cela nous donnera un sacré coup de pouce.
Après direction Carmacks la moitié du parcours Nous y serons entre six et sept jours. là bas nous nous refferons une santé au camping, puis nous repartirons direction Dawson avec comme obstacle le passage des Five fingers rapides lieu hautement redouté au temps de la gold rush. Puis se sera les rinks rapids plus petit. Mais ça devrai passer pas mal car ils ont été dynamités pour permettre le passage des bateaux à haube.
Après le fleuve s'élargit laissant place à des myriades d'îlots. Nous supposons nous arrêter à fort Selrik où nous serons bien acceuillit par les quelques indiens et trappeurs qui y vivent. Puis à Cofee creek chez un trappeur qui à pas mis les pieds en ville depuis 5ans mais qui est le plus sympas de tous. Après nous continurons jusqu'à la jonction avec la White river véritable torrent déchainé qui descend des contreforts de la st Elias range. Puis se sera Stewart island peu être encore habité et Dawson city.
On a prévu 20 jours de bouffe et tous le matos pour cette petite expédition on risque de rencontrer des mooses et des ours mais aussi d'autres bestios du grand nord. Nous avons bien sur prévu les cannes à pêche grayling, big pike et salmon au programme ça risque d'être marrant.
Dans le bush il n'y a pas internet donc pas de blog pendant 16 jours. A notre retour autour du 17 août, on vous contera cette aventure au fil de l'eau.

vendredi, juillet 21, 2006

Timber Wolf, le Mythe Sauvage.
Jeudi 20 juillet 17h00 le temps est mausade sur le Yukon. La pluie tombe par intermitance, le vent souffle fort. Nous on a finit le staff, on est un peu fatigué car la nuit dernière un troupeaux de coyotes est venu gueulé sous ma fenêtre. Les bestiaux ont touné toute la nuit entre la poubelle, le parking et les bois alentours, peu être pour nous rappeler que nous habitons dans la forêt et que nous sommes pas seuls.
Nous nous apprêtons à entreprendre nos routines du soir habituelles, pêche à la truite, diner, vaisselle, douche, e-mail et au lit quand notre pote Mike viens nous trouvez pour nous demandez si ça nous dit d'aller pêcher les petits lacs haut dessus de fish lake. Dix minutes plus tard nous sommes dans le pick up avec l'appareil photo, les cannes à pêche et l' indispensable Mosquito spray. Arrivé au fish lake nous partons à pieds sur le sentier balisé qui monte jusqu'au petit col où nous étions allez trois semaines plus tôt (voir ma cabane au Canada). Arrivé au col y'a plus de chemin et il faut continuer dans le bush sur les pistes d'orignaux pour descendre dans la vallée des quatres lacs. Plus nous descendons dans la vallée et plus la progression est difficile car les saules sont plus gros et les moustiques sont plus nombreux. Avec nous , nous avons Georgie, le chien de Mike qui lève ici une gélinotte, là une compagnie de lagopèdes des saules. Arrivé au lacs on pêche, mais avec ce vent les grayling ne sont pas au rendez-vous, ça va on à pris des cotelettes pour le barbecue. En cherchant du bois Matthieu nous trouve un bolet, fraichement poussé. les tout premiers. Bref nous sommes au bord d'un petit lac il pleut un peu, nous admirons le paysage en faisant grillé les cotelettes sur la braise avec la tribue de moustiques habituelle autour de nous.
Quand soudain, notre sang ne fait qu'un tour dans nos veines. A 300 m sur la rive d'en face le loup sort des aulnes en reniflant l'air, monte sur une petite bute à découvert et nous observe. La fourrure d'un noir profond, les petites oreilles pointus, les yeux jaunes que nous devinons dans son regard, l'animal le plus emblématiques des territoires sauvages du grand nord nous observe et se couche tranquille dans l'herbe.
Juste le temps de capturer quelques images que l'animal retourne à sa quête et de sa démarche gracieuse se coule dans les saules pour se fondre dans le wilderness.
Le grand loup d'Alaska ou timber wolf est comme son nom l'indique très grand 70 à 80 kg, deux fois la taille d'un husky adulte. Il vit principalement en famille de quelques dizaines d'individus. Celui ci, solitaire est soit un vieux loup soit un jeune en quête de territoire suite à l'éclatement de sa meute.
Là nous avons eut beaucoup de chance car avec la wolferine (glouton ou carcajou) et le cougar (puma) c'est l'animal le plus difficile à observer surtout l'été. En plus un loup noir c'est pas courant, la pluspart sont gris mais ils peuvent aussi être blanc. Au canada il existe plusieurs souches de Canis lupus. On a le timber wolf qui vit en forêt boréale, mais aussi le loup artique plus petit qui vit dans la toundra. Dans certain cas le loup peut se croiser avec le coyote ainsi qu'avec le husky, se qui fait un beau brassage génétique.
Nous avons beaucoup discuter du loup avec les gens ici, et quand nous leurs racontons les problèmes qu'il y a en France avec l'animal, ça les fait bien rigoler. Au canada chaques années des centaines de chiens domestiques (husky ou autres) se font dévorer et sa fait pas la Une des journaux. L'hiver quand la température descend bien en dessous de zéro le loup n'hésite pas à rentré dans le territoire des hommes. Il y a deux ans John le patron d'Icy Water c'est fait dévorer deux chiens traineaux au bout de leurs chaines durant une nuit d'hiver. Les loups sont entré dans l'enceinte du site et on tuer les chiens qui était attaché à 50 mètres de la maison. John n'a rien entendu. Ca arrive courament et ça ne fait pas tous le remue ménage que l'on a en France pour les moutons. Pourtant un chiens de traineau de compétition ça vaut au moins 4 fois le prix d'une brebis et ce n'est pas remboursé par le gouvernement.
Au Yukon, on ne chasse pas le loup, et l'animal est souvent trop intelligent pour être trappé. Par contre on n'a le droit de le tuer si il s'approche trop près de son habitation, idem pour les ours. La plus part du temps les locaux essaye d'éviter au maximum les conflits avec les grand animaux. Au Yukon tout le monde chasse l'orignal, pour remplir le congel à la manière dont nous tuons le cochon. Il n'y a pas de socièté de chasse tout le monde est libre d'aller ou il veut. Chaque années le gouvernement attribue un certains nombre de bague, on achète la bague une somme modique et on tue l'animal. Pour les ours, c'est diffèrent ici personne le chasse vraiment, on tue un ours seulement quand il constitue un danger c'est à dire, quand il visite vraiment de près les maisons et les habitants ça permet d'établir une limite entre les plantigrades et les hommes. Par contre chaques années le gouvernement attribue quelques bagues pour le grizzly mais c'est 10 000 dollars la bague et c'est réservé aux gros ricains ou européens fortunés qui se croit invinsible derrière leurs carabines. Et c'est là qu'arrive le plus d'accidents mortels (20 par ans au Canada), soit le chasseur n'arrive pas à essuyer la charge, soit après s'être pris une balle l'ours fait le mort et quand le mec s'approche de sa victime, il se fait couper en deux.
Au canada les prédateurs sont nombreux, loup, ours, renard, wolferine, cougar, lynx etc... Et pourant la quantité de petit gibier est impressionante. Durant toutes nos ballades dans le bush nous avons levé des quantités de lagopèdes, tétras et gélinottes. Quand nous sommes redescendue sur Icy Waters jeudi soir, nous avons compté une dizaine de blanchots (lièvre variable) dans les farres de la voiture. Ces territoires encore peu touché par l'humanisation prouve bien qu'il n'y a pas d'espèces nuisibles. Notre gestion cynégétique française doit être remise en cause. En France parce que les prédateurs sont suceptibles de bouffer du gibier on les détruit systhèmatiquement légalement ou illégalement. Tout ça pour favoriser l'expension d'une espèce, et pour effacer toute concurrence potentiel pour le chasseur. A long terme c'est nul car l'équilibre est romput. C'est se qu'on voit en France avec l'explosion du grand gibier et la diminution du petit gibier le responsable n'est pas le renard, la fouine ou le lynx, le responsable c'est l'homme avec ces monocultures agricoles, sa polution et ses stations de skis. Le grand nord canadien fait encore partie des rares lieux sur terre où l'ecosystème tourne rond, où chaque animal est à sa place. Où à chaques instant la nature vous réserve une surprise.

dimanche, juillet 16, 2006


Nice trip in the South YUKON :
Comme on avait pas fait grand chose le week end dernier à par écouter la désastreuse finale du mondiale via internet pendant que le ciel versait ses
larmes sur les territoires du YUKON. On s'ait dit, le week end qui arrive faut pas le louper. On prévoit tout d'abord de ce rendre samedi matin en stop à Canyon miles point stratégique de la gold rush, puisque c'était les premiers rapides à passer pendant la descente de la Yukon river. Mais samedi matin c'est Ed qui nous réveille pour nous demander si ça nous dit d'aller visiter la région de Carcross et accessoirement de pêcher dans les cours d'eau alentours.
Ed est un mec sympas, comme tous les gens que l'on a rencontrer ici d'ailleurs, qui travaille à l'écloserie. Il a pas la langue dans sa poche et est toujours pret à discuter, se qui est très bon pour notre anglais.
A 10 : 3O am on est partie dans la Toyota Corolla version sportive qui à visiblement vécu des hivers terribles et essuyé de nombreux cailloux sur le part brise et la carrosserie. Au Yukon les voitures c'est soit des pick ups flambants neufs soit des épaves vraiment pourrites. Ed est fier de sa charriotte qu'il a d'ailleurs acheté à la casse et remonté tous seul avec les moyens du bord, le tournevis pour démarrer témoigne de la rusticité de l'engin, la voiture du bush par exellence.
Passer Whitehorse nous quittons la south Alaska highway pour prendre la south Klondike highway direction Carcross et Skagway.
Ed nous fait les commentaires c'est notre guide pour la journée, il nous dit "c'est comme vous voulez, on s'arrête ou vous voulez. Je conduit je vous explique". Cette route fut réellement construite dans les années 80 pour rattacher le Yukon au Pacifique, véritable cordon ombilicale qui a permis par les divers échanges commerciaux une expension économique des territoires du nord. La Klondike highway tient son nom de la ruée vers l'or "la route qui mène au Klondike".
En 1898 une nouvelles frappe l'amérique du nord, on trouve des tonnes d'or dans les régions hostiles du grand nord sur un rivière nommé Klondike près d'un village peuplé d'indien et de trappeurs Dawson city. Toute l'amérique entière pense faire fortune et part à la conquête de l'or dans les pays d'en haut. Les gens après un voyage interminable en bateau à vapeur débarquent en masse à Skagway village construit au fond d'un fjord sur la côte sud de l'Alaska. La ville s'agrandit de mois en mois et devient peu à peu un énorme point commerciale avant le Yukon. Mais après Skagway il y a plus rien à part la chaine de montagnes St Elias et le Wilderness. Seuls deux passages existent la Chilkoot pass et la White pass.
Des kilos d'hommes et de matériels sont alors acheminés tout d'abord par le col Chilkoot passage le plus rapide pour rejoindre le lac Bennett, la Yukon river et la probable richesse. Pendant que la fièvre de l'or commence à gagner l'Europe des milliers de personnes, toutes classes sociales confondues débarquent à Skagway les riches prennent le train qui a été construit entre temps pour gagner Carcross par la White pass. Les pauvres partent à pieds sans aucun équipements et aucune expériences de la montagne par le Chilkoot. Beaucoup périrent dans l'ascention emportés par le froid et les avalanches. Certains emportent avec eux des tonnes de matériels inutiles et n'hésitent pas à faire plusieurs voyages sachant que le trajet dure plus de 3 jours entre Skagway et le lac Benett.
Au lac, ils sont part centaines à tailler la forêt pour construire des rafiots de fortune nécessairent à la descente de la Yukon river. Dans cette infernale course contre le temps plus d'un milliers de personne périrent dans Canyon miles et les Five fingers rapids. Les survivants arrivèrent à Dawson fatigués et ruinés. Toute les concessions étaient déjà attribuées, des privilégiés avaient fait fortune depuis longtemps, le coût de la vie était horriblement cher. Les nouveaux arrivants repartaient bien souvent dépités, ruinés. Ou, ils mourraient de faim et de fatigue sur place.
Ed s'arrête tout d'abord pour nous montrer un ancien camp de ravitaillement au bord de la ligne de chemin de fer du Klondike express maintenant abandonné. Une énorme cabane en rondin trône dans une clairière. Lors de la gold rush des centaines de personnes transitairent dans ce lieux qui faisait magasin, saloon, hotel et bordel.
Nous repartons pour s'arréter une vingtaine de kilomètres plus loin aux Lewes lakes. C'est 4 lacs formaient avant 1972 qu'un seul plan d'eau, mais lors de la construction de la route la montagne qui faisait barrage à été dynamité, le lac c'est vidé laissant place à 4 grands plans d'eau. Le paysages et lunaires nous marchons sur le calcaire blanc qui forme le relief entre les cuvettes. les lacs communiquent par de petits ruisseaux bouchés par les castors et leurs barrages qui font varier le niveau de l'eau.
Nous repartons direction Carcross. Carcross 500 habitants , une station service qui fait bar et magasin, une boutique à touristes, un musé et plein de baraquement de type village soviétique de part et d'autres du chenal qui fait la jonction entre le lac Bennett et le lac Tagish ( Deux lacs lémans). Nous pêchons depuis le pont dans le chenal qui est réputés pour abrité des bigs Pike et lake trout. Le courant et puissant tel les marées en Bretagne. Matthieu fèrent un truc énorme dont on à jamais vue le bout de la queue, pour finir par casser sous le pont.
Nous quittons Carcross une heure plus tard direction la White pass. La route longe un lac immense encaissé dans la vallée. Ed veut nous emmenez dans une ancienne mine d'or désaffecté.
Nous garons la voiture sur le bord de la route et partons dans la montagne.
Nous marchons dans les pierriers et éboulis, au passage Ed nous montre quelles pierres et suceptibles de contenir du minerais. Nous trouvons de l'argent, du nickel et même quelques poussière d'or.
Après une bonne grimpette nous débouchons sur la mine dont le terrrasement et les batîments ont été construient avec des logs de sapin comme dans les mines du Far West. L'endroit est un peu glauque et on se demande si on va pas se prendre des cailloux sur la tête tant la montagne semble friable. La mine est abandonné depuis trente ans,
mais son exploitation date de la gold rush. Difficile à croire que des hommes travaillaient ici arrachant quelques kilos de minerais par jour à la terre, tous ça pour quelques dollars.
Nous redescendons la montagne en espérant trouver la pépite du siècle, mais non!
Maintenant direction la White pass. Nous rentrons en Bristish Columbia, la végétation change, les épinettes se transforme en sapin d'un vert intense, la route longe une sublime rivière que nous devinons entre les arbres. Au retour on s'arrête pêcher. Plus nous montons et plus le temps se couvre, les nuages s'ammoncellent sur les sommets. Nous nous garons 400 mètres avant le poste frontière avec les U.S.A. Le paysage et magique, des myriades de lacs jusqu'à l'horizon entre les rochers où trônent de rares et chétives épinettes. Le froid et le vent nous obligent à redescendre dans la vallée.
Nous regagnons notre rivière. Nous nous garons en pleine forêt sur l'accotement et penettrons le bush munit de nos cannes à pêche. Le cours d'eau ressemble à la black foot river comme dans au milieu coule une rivière. C'est sublime ! Ma cuillère feuille de saule numéro 3 ( pour le brochet) n'a pas touché l'eau qu' un ombre de plus de 35cm et déjà pendu après. C'est tellement magique, que j'oublie le poisson sur la berge qui s'échappe et retourne à l'eau.
Ed arrive avec une assiette en métal et fouille le limon plein de micro particules d'or.
Matthieu et moi laissons le chercheurs d'or à son occupation, poussé par l'envie d'attraper d'autres grayling. La progressions dans le bush et difficile et nous espérons ne pas rencontrer un ours derrière un arbre. Nous descendons sur une bonne centaine de mettre Matthieu attrape un ombre de taille honorable. Notre progressions est soudain coupé par un petits affluents. Nous décidons de rejoindre notre chauffeur chercheur d'or.
Nous regagnons la voiture, mais pas la moindre trace de Ed. Où est il passé ? Nous attendons quelques minutes et decidons de rejoindre la rivière. Nous trampions nos lignes depuis quelques instants quand un bruit dans les buissons nous fait sursauter. Ed arrive en courant, s'étale de tous son long dans un bosquet de saule, se relève en sueur : " A bear man ! A bear ! Quick, quick in the car. I have see a fucking big black bear man." Ed est visiblement très mal à l'aise, mais nous, nous espérons qu'une chose c'est que l'animal revienne pour le prendre en photo. Je dit à Ed :"No man, we want stay here, Matthieu want take a picture." Ed répond : "You are crazy ! Let's go in car the bear is huge man huge..."
A contre coeur nous rejoignons la voiture.
Ed reprend peu à peu son calme et nous explique l'histoire. Il était tranquillement entrain chercher de l'or, quand il entend un bruit sur la rive d'en face. Et là, il voit un putain de gros ours noir, environ 200kg le plus gros qu'il a jamais vue, qui selon lui était vraiment pas content de voir des intrus sur son territoire. L'animal et Ed s'observe pendant quelques minutes, quand l'ours visiblement en colère entre dans l'eau jusqu'au poitrail en grognant. L'ours s'arrête renifle l'air remonte sur la berge et descend la rivière en courant dans notre direction. Là Ed prend peur pour nous et court nous prévenir. Nous à ce moment là on était entrain de rejoindre la voiture, et comme dans le bush on voit pas à 10 mètres à cause de la végétation on c'est croisé. D'un coté l'ours et Ed, de l'autre nous. On est déçut, on a tout loupé.
Avec les ours on y comprend rien. D'un coté on nous dit que c'est les grizzly les plus dangereux et que les ours noirs c'est juste curieux, de l'autre c'est le contraire. Même les brochures faitent par le gouvernement pour les précautions à prendre vis à vis des ours se contredisent. Nous on pense qu'il faut tous simplement faire gaffe, on a acheté la bombe anti ours mais ça c'est pour les cas d'attaques extrêmement rares. Ed a vu un paquet d'ours en se promenant dans le bush, mais là il a eut peur de notre réaction si on aurait vu l'animal. De toute façon à chaque fois que l'on rentre dans la forêt on y pense, c'est ça le plus important.
Nous prenons la route du retour. Matthieu demande :" Au fait Ed c'était quoi le nom de la rivière." Ed répond :"The fucking big black bear river man." Eclat de rire général.
Retour sur Whitehorse avec une pause barbecue à Marsh lake.
Au Yukon chaque minute est une aventure.

vendredi, juillet 07, 2006

A Icy Water les semaines se suivent et ne se ressemble pas :
Et oui déjà 4 semaines que nous sommes en stage ici, y'a un truc qu'est sur c'est qu'on trouve pas le temps long car tous les jours arrivent des évènements mémorables. Pendant que l'on travaille sur les bassins on voit les loutres chasser les truites dans l'étang en face, elles attendent qu'une chose c'est que l'on ait fini, pour se glisser sous le grillage et aller capturer les ombles dans l'étang de grossissement. Depuis le début on suit la vie de la famille pygargue à tête blanche qui à élu domicile à coté de leurs restaurant favoris.
Mais un jour c'est le drame, la femelle rentre en collision avec la ligne électrique se qui provoque un arret du système d'oxygénation (captage de l'oxygène de l'air par compresseur), nous récupérons de justesse le cheptel car à plus de 100 kg / m3 sa pardonne pas.
L'oiseau est vivant mais en piteux état, les eaux et forêt vienne le chercher pour l'amener à l'hosto des piafs. La vie sauvage et très surveiller dans le Yukon il ya des services d'urgence un peu partout pour des problème de se genre. Les canadiens savent que leur environement naturel constitue le patrimoine du pays et mettent tout en oeuvre pour le préserver.
Sinon on se laisse pas abattre, Matthieu prépare des bons petits plats, omble chevalier à toute les sauces( friture, filet ...). Il fait même quelques innovations comme quand on va à la chasse aux Goffers (chien de prairie), ça rapelle le lapin avec un goût de gibier.
Ils produisent des poissons superbes dont voici quelques spécimens, faudrait arrivé à faire la même chose en France car pour le grossissement la plage de température est identique.
Sur les traces du dernier trappeur (suite et fin) :
Déjà lundi matin, plus que quelques heures à passer dans la cabane à Vanier. Nous fesons durer le petit déjeuner en flanant au soleil sur le toit en contemplant le panorama. Mais il faut partir si nous voulons être se soir à l'autre extrémité du lac.
Nous trainons à préparer les affaires pendant que Poppy, que l'on a baptisé Sisko (comme le cheval dans danse avec les loups sauf qu'on a mis un "k" pour faire plus husky) chasse les tétras aux abords de la cabane.
Nous reviendrons sans doute jamais ici, alors avant de partir je me dis, il faut qu'on laisse une trace de notre passage dans ce lieu qui par le film nous a tant fait rêvé et inspiré pour ce voyage. Je plante le drapeau savoyard sur le mat central (merci les cousines) et laisse quelques phrases en témoignage de notre affection pour le coin.
Nous pouvons maintenant partir et, en nous éloignant sur le miroir, nous emportons dans le sillage de notre navire des souvenirs qui resterons à jamais gravé dans notre mémoire.
A mis parcours nous nous arrêtons sur une île pour déjeuner.
Sisko nous déguotte des oeufs de goélands que Matthieu essaye en omellette avec des patates sautés ; c'est exellent. Nous repartons après une sieste à l'ombre des épinettes. Nous arrivons au terme de notre parcours en pêchaillant ici et là pour faire durer le plaisir. Puis après avoir rendu Sisko à son propriètaire nous rentrons au bercail.
Ce week end était exeptionel à mon avis il y en aura d'autres.
Sur les traces du dernier trappeur ( suite 2) :
Nous nous révéillons dimanche matin vers 8:30 mais le soleil brille déjà depuis longtemps. Il illumine la forêt boréale, et le lac qui, tel un miroir nous reflette la course des nuages dans le ciel. C'est pas mal comme poster ! Je veux le même dans ma chambre.
Après un ptit déj conséquent nous partons pour la vallée des quatre lacs. La grimpette jusqu'au sommet des deux montagnes est difficiles , il fait chaud, mais quel spectacle arrivé en haut. Quatres tâches bleues émeraude entourées d'un écran de verdure, le Yukon révelle ici toute sa splendeur.
En contrebas un coyote, que je prend tous d'abord pour un loup trace sa route dans le bush en quête d'une proie potentielle. Nous jumellons une place pour construire notre feu et surtout pêcher, nous voyons les poissons gober depuis notre promontoir.
Nous trouvons le lieu idéal une petite pente en herbe qui descend au lac à une endroit ou il forme une petite crique ; le top.
Nous descendons par les crêtes, préparons le feu et attaquons la pêche. Ca gobe de partout, et nous mettons pas longtemps pour attraper nos premier Grayling (ombre artic).
Sa more même à la cuillère ces bêtes là.
Poppy le husky s'en donne à coeur joie parmi les tétras et nous chipe les poissons que nous attrapons. On garde les plus gros ( 30 cm) pour déjeuner, au menu pomme de terre et grayling en papillotte avec un filet d'huile d'olive.
Puis nous retournons pêcher le repas du soir en espérant, en attraper des plus gros, mais dans ces lacs d'altitudes (1800 m) les poissons sont abondants mais restent de taille modeste.
Nous sommes seul toute l'après midi face aux eaux translucides et aux montagnes silencieuses. Pas un bruit, juste le vent qui frise le lac, et les moustiques qui commencent leurs offensives à mesure que le soleil descend dans le ciel. Ils nous poussent d'ailleurs à regagner les hauteurs puis le fish lake.
Encore étourdie par la splendeur de cette journée sauvage, nous regagnons la cabane de nos rêve.
En allant chercher de l'eau au lac nous ne résistons pas à l'envie de s'offrir une croisière sur le miroir. Le canoé fend la surface et les ondes brouillent l'image qui réapparait après notre passage. Nous glissons sur l'eau en silence au milieu des montagnes, où le soleil de cette fin d'après midi, laisse apparaitre les reliefs des crêtes alentoures et tamise la lumière sur le vert de la forêt ; c'est féérique.
Depuis le début nous avons du mal à réalisé où nous sommes. C'est encore mieux que se qu'on avait imaginé.

jeudi, juillet 06, 2006

Sur les traces du dernier trappeur (suite) :
Samedi matin, Pierrot nous quitte de bonne heure pour rejoindre sa meute. Nous montons sur le toit de la cabane pour jumeler les environs, quand tout à coup sur le versant qui domine la cabane une femelle orignal sort du bois et passe derrière les rochers. Pas le temps de sortir l'appareil photo.
Après le breakfast nous allons pêcher sur le fish lake, mais le comble c'est que l'on à rien attrapé car contrairement à se que l'on pourrait penser le fish lake est profond et très froid, peu de poissons sont donc présents.
Nous partons en exploration vers le bout du lac où les eaux se perdent dans un gigantesque marais.
Nous flanons ainsi toute la journée sur la lac sans voir âme qui vive. Poppy nous fait une gaffe, il tombe à l'eau en essayant de boire et manque de nous faire chavirer, nous remontons à la cabane pour sécher le cabot. Nous progressons dans le bois quand Poppy marque l'arret puis fonce dans les buissons. Une myriade de petit tétras s'envole devant lui, mais il réussit quand même à en attraper un. Puis en regardant bien dans le sous bois nous distinguons la poule qui rappelle sa couvée. Je réussis à l'approcher à moins de 10 mètres pour la photographier.
Arrivé à la cabane nous préparons le dîner. Comme promenade digestive nous décidons de monter au sommet de la montagne qui trône au dessus de nos tête. Nous progressons dans un champ d'airelles et de bleuets pendant que Poppy s'occupe de chasser les tétras lyres.
Il y en a partout on est presque obligé de mettre des couts de pieds dedans pour qu'ils ne finissent pas sous les crocs du husky ; Si Bibo serait là, il serait fou.
Au sommet, le relief forme un vallon visiblement emprunté par un paquet d'animaux, nottament les caribous et les grizzly après analyse des crottes. Nous remontons la seconde petite montagne qui forme le vallon en espérant avoir une vue plus dégagée.
Au sommet le résultat dépasse nos espérances. La vallée souvre pour laisser place à quatre lacs de taille décroissante bordé par la taïga jus qu'à l'horizon. Splendide. C'est décidé, demain c'est là bas que l'on va pêcher.

mardi, juillet 04, 2006

Sur les traces du dernier trappeur :
Troisième semaines à Icy Water c'est toujours aussi bien. Matthieu se fait bien à la transformation, il étonne tout le monde avec ces talents de fileteurs. Pour ma part, l'élevage de l'omble chevalier, c'est un peu diffèrent, que celui pratiqué en France. Ils montent à des densités de plus de 200 kg/m3, la mortalité et pratiquement nulle et les poissons restent super beau, de plus même au delà de 14°C ils n'ont pas de problème de furonculose (vaccination).

Sinon, notre troisième week-end était un peu spécial, car le premier Juillet au Canada c'est férié. C'est équivalent au 14 juillet chez nous. Les Canadien on donc un week-end de 3 jours pour récupérer de la fête.
Comme on n'avait pas envie de traîner tout le samedi soir dans les bistrots de Whitehorse et mettre après deux jours pour récupérer. On a décidé de partir à l'aventure pendant que tout le Canada se prenait une cuite.
Nous décidons donc de louer une voiture pour aller pêcher la Lapie River, peuplé d'artic grayling, dans le sud presque en Colombie Britannique. Mais grosse déception après le passage chez le loueur, il faut attendre que Matthieu ait 21 ans, c'est à dire dans un mois pour pouvoir partir plus loin.
Il est jeudi soir il faut trouver un autre plan pour la fin de semaine. Soudain une idée traverse l'esprit. Et si on allait dormir dans la cabane à Vanier !
La cabane où à été tourné le film du dernier trappeur se situe quelque part dans la montagne sur la rive droite du Fish Lake. On décide de louer un canoé pour s'y rendre.
Vendredi soir après avoir chargé le canoé et les affaires dans le pick up à Mike, un employé super sympas qui a bien voulut nous emmener, nous voilà sur le Fish Lake. Bon ou est la cabane ? Car le lac est grand et il y a un paquet de montagne autour.
Nous décidons donc de nous rendre chez notre ami Pierrot le trappeur à deux pas du point de départ, pour qu'il nous renseigne sur notre destination. Chez lui commence la première difficulté de notre parcours, trouver une feuille de papier et un stylo dans une cabane de trappeurs. Pierrot nous trace difficilement un vague croquis sur une assiette en carton et fait beaucoup d'efforts pour se remémorer le parcours car il vient de prendre 12 bières avec le voisin. Avant de partir pour de bon il nous prette Poppy un husky de 4 mois qui sera notre ange gardien contre les grizzly. Durant le week-end nous devons lui trouver un nom car au Yukon un Poppy c'est un petit chien.
Après d'autres recommandations d'usages nous voilà pret à partir sur le fish lake avec une carte approximative, un chien qui a jamais mis les pieds dans un canoé, le vent qui n'est pas avec nous et deux frenchies qui n'ont pas pratiqué la navigation depuis un bon moment. Pierrot et septique :"Il faut plus de trois heures pour arrivé là bas, de plus on voit pas la cabane depuis le lac. Ca ne m'étonerait pas que vous ne la trouviez pas. De toute façon je passerais quand même voir si vous êtes bien arrivé ce soir ou demain matin". Et nous larguons les amares pour le Wilderness total, à trois heures de quad de la civilisation.
Le paguaillage c'est compliqué, en plus avec ce vent qui et de plus en plus fort on à du mal à aller droit, au bout d'une heure nous nous arrêtons sur une île pour réiquilibrer le matériel. Puis nous repartons, le cadre et magnifique le soleil rejoint peu à peu les montagnes et donne un lumière rasante sur le lac. Ca devient de plus en plus dur de ramer avec ce vent qui produit des vagues de 50cm qui font tanguer dangereusement le navire. Pourtant il faut nous battre encore contre le vent nous avons encore une crique à traverser avant d'arriver sur le morçeau de montagne où devrait se trouver la cabane.
Nous touchons presque au but, quand les vagues deviennent intolérables il faut ramer vite et du bon coté pour éviter que le canot se mette en travers, se qui serait une catastrophe car nous serions à coût sur renversés et précipités avec le chien et le matériel dans l'eau glacée qui n'exède jamais 1o°C.
Plusieurs fois, le canoé est projeté contre le rivage sans que ni hommes ni chien ne puissent y faire grand chose; heureusement, plus de peur que de mal. Mais où elle est cette foutue cabanne, on ne vas quand même pas se faire renverser à 200 m de celle ci, alors que l'on a traversé tout le lac ! Après avoir dépassé la zone potentielle, nous faisont demi tour. Là, cela ce corse, nous sommes toujours dans le bon sens des vagues (de face) mais celle ci nous viennent par derrière et nous surprennent. La tension commence à monter, le vent forcit de plus en plus, le soleil est couché depuis longtemps et les forces commencent à dimminuer malgré la forte dose d'adrénaline présente.
Matthieu avait repérés un semblant de sentier le long de la berge. Nous accostons et décidons malgré le risque de faire mauvaise rencontre de continuer l'exploration à pieds. Et voila deux martients, trempés de la tête au pieds, vétus d'un gilet de sauvetage jaune (on a pas pensé a l'enlever) entré dans la forêt alors que la nuit tombe (23h) en sifflant et parlant fort afin d'éloigner d'éventuels prédateurs. Et oui, cela fait une drôle d'impréssion de ne plus ce sentir au sommet de la chaine alimentaire. Pour tout moyen de défence, nous avons un chien terrorisé par la tempète et une bombe anti ours (lacrimogène hyperpuissant).
Nous décidons de monter sur le sommet de la montagne la plus proche afin de voir si l'on aperçoit le toit de la cabane à travers les arbres.
Nous suivons le sentier et à notre grandre surprise nous découvrons dans la painombre des restes de feux, des ferrailles rouillés dans les buissons. Puis nous perdons le sentier. Nous suivons Poppy à travers les bosquets de saules touffus afin de gagner la limite des arbres. Sous une épinette nous tombons sur notre première trace d'ours se qui ravive la tension déjà présente.
Et là miracle, après un gros quart d'heure de marche, nous distinguons nettement, juste en contrebas, dans une petite clairière le toit de notre cabane couvert d'une bâche bleu pour en parfaire l'entanchéité.
Soulagement générale !!
Nous n'en croyons pas nos yeux, nous sommes devant la cabane du dernier trappeur, dont les images nous ont tant fait rêvé. C'est presque comme dans le film sauf qu'en trois ans la végétation a poussée autour et le bois à perdu sa couleur dorée d'origine.
Après avoir fait un petit détour par la cabanne pour en vérifier l'état, nous partons chercher nos affaires dans le canoé. Arnachés tels des chevaux de trais, nous remontons la piste jusqu'à notre demeure. Il fait nuit.
Tout dabord se réchauffer, puis se nourrir avant de passer une bonne nuit.
Pour se réchauffer, nous mettons en application le vieux dictons qui dit que le bois chauffe plusieurs fois. Mais après une courte mais difficile corvé de bois nous pouvons souffler devant le poële qui ronfle et le repas qui mijote. Pour ce soir, repas de trappeur : pot au feu de moose avec du riz. Et là le problème du moose apparait : impossible de planter les dents dedant. Que c'est dur ! Nous comprenons sur l'instant la nécessité qu'avait les chercheur d'or du temps du klondike d'avoir un hachoir à viande; et nous le regrettons.
Pendant que nous mastiquons en silence nous entendons au loin, par moment comme un bruit de moteur. Soudain, la porte souvre et nous découvrons notre ami Pierrot accompagné d'une amie sur le pas de la porte.
Il parrait heureux de nous voir là, bien au chaud alors que sur le lac la tempête fait rage.
Après quelques phrases, nous comprenons que l'apéro a du se prolonger pour tout les deux, mais ils sont quand même venus nous voir malgré les trois heures de quad au travers des montagnes sur des pistes à peines existantes. Ils restent dormir avec nous, et malgré les salves d'attaques de moustiques nous tombons tous dans un long et bon sommeil réparateur ; dans la cabane à Vanier.

mercredi, juin 28, 2006


Week end dans la taïga:
Après une nouvelle semaine de travail nous revoila déjà en week end. Matthieu et moi avons fini nos premiers quinze jours et il est temps pour nous de changer d'atelier. Matthieu passe en transformation et moi en plate forme de grossissement sa tombe bien car je vais enfin pouvoir voir à quoi ressemble un artic charr vivant.
Sinon ce week end on retourne chez Pierrot le trappeur. On part donc le Vendredi soir pour Fish lake. Le samedi rien de nouveau on s'occupe des chiens toutes la journée et le soir on descend sur Whitehorse pour la Saint Jean Baptiste (fête nationale quebecoise) plusieurs concerts des groupes locaux au programme, organisés par le comité francophone de Whitehorse. Sa ressemble à la fête de la musique dans le vieux Meythet.

Dimanche matin temps mausade sur le Yukon le thermomètre affiche 8°C. Il faut attendre les éclaircies de l'après midi pour nous décider à grimper au sommet de la montagne surplombant le fish lake. Polaire, bombe anti-moustique et anti- ours dans le sac nous sommes parés. Après une heure de progression dans l'impénétrable forêt boréale on constate peu à peu que la végétation s'éclaircie pour laisser place à d'innombrable harbrissaux qui donneront au mois d'Aout les bleuets, les airelles et les saskatooms. Cette végétation rase nous accompagne jusqu'au col, et passé celui-ci une immensité de vallons clairsemés de lac et au loin des montagnes au crêtes enneigées façonnent le paysage. C'est magnifique.
Arrivé au sommet à environ 2000 mètres d'altitude nous découvrons le fish lake dans son intégralité. Il est aussi grand grand que le lac d'Annecy sans les villas autour. Nous essayons d'apercevoir la cabane du dernier trappeur, car c'est ici que Nicolas Vanier a tourné la majeure partie du film. Mais celle-ci est bien cachée.
Etourdie par l'immensité qui nous entoure nous prenons le chemin du retour. Pas vue la moindre trace de grizzly juste des crottes de moose (orignal). Cepandant, nous découvrons un oiseau de la taille d'un geai mais aux couleurs d'une mésange: le Whisky Jack, ainsi que des sternes artic.
La nuit fut mouvementé chez Pierrot le trappeur un coyote est venue chanter sous la fenêtre se qui a mis les chiens de mauvaise humeur. Ils se sont alors mis à chanter eux aussi et 50 chiens qui hurle sa fait du bruit. Il faut savoir que les chiens avec les coyotes ainsi qu'avec les loups se haissent et les chants mélodieux qu'ils émettent quand ils se croisent sont pour eux une myriades d'insultes mutuelles. Qui permmettent de bien d'élimiter les territoires.
Pierrot nous explique que les coyotes croisent souvent autour de la cabane mais que se n'est rien à coté du très gros grizzly qui vient lui rendre visite tous les automnes. A chacunes de ces visites il se sent de plus en plus chez lui, mais Pierrot hésite à lui mettre une balle car il est vraiment très gros. Alors quand il arrive il reste avec la Winchester cloitré dans la cabane en espérant qu'il ne défonce pas la porte. Sa fait partie des joies de vivre dans le wilderness.